Aujourd’hui, nous sommes allés à l’université à cinq pour trouver du soutien pour notre pétition contre la répression en Palestine, vendre des journaux et organiser des communistes. Nous avons vendu six journaux en une heure et trouvé un communiste. Tous ces journaux ont été vendus par moi seul. Qu’est-ce que j’ai fait que les autres n’ont pas fait ? J’ai fait le tour de la question en expliquant pourquoi le PCR est nécessaire pour lutter de manière conséquente contre la répression de la Palestine par la direction de l’université. Les autres sont seulement sortis avec la pétition, sans aborder le parti et le journal.

Mon moment fort a été un étudiant qui s’est approché de moi parce qu’il avait vu le journal avec la page sur la Palestine. Il était vraiment furieux que tout antisionisme soit aujourd’hui taxé d’antisémitisme. Je lui ai montré l’hypocrisie de la classe dirigeante et de la direction de l’université. La répression de la direction de l’université aujourd’hui n’est pas due au hasard, ils doivent prendre le parti d’Israël. Mais la solidarité pour la Palestine est énorme. Nous devons donc nous organiser partout et fonder aujourd’hui un parti qui ne craque pas face à cette répression et qui défend résolument une Palestine libre. Ses yeux se sont illuminés lorsque je lui ai parlé de la création du PCR. « Génial ! », a-t-il dit en me serrant la main avec reconnaissance. Il est arrivé 30 minutes en retard à son cours et s’est ensuite retrouvé deux heures plus tard dans notre bureau pour discuter avec moi de la manière dont lui aussi peut lutter contre la répression en utilisant le PCR comme arme.