Je suis communiste 24h/24, 7j/7. C’est pourquoi, lors de mon voyage en train de Genève à Zurich, j’ai décidé d’aborder tous les passagers avec le journal. Même tard le soir dans l’ICE, beaucoup brûlaient de parler de politique. En trois heures, je n’ai pas réussi à traverser tout le train et ma pile de journaux ne suffisait pas non plus. Tous avaient des questions : que puis-je faire pour la Palestine ? Comment mettre fin au sexisme et aux ? Ils cherchaient quelqu’un qui voulait entendre leur opinion et qui avait des réponses.

Un jeune homme m’a fait signe lorsqu’il a vu le slogan « free Palestine, fight for communism ». Il m’a mis 20 francs dans la main et m’a littéralement arraché le journal. Deux jeunes m’ont donné toutes les pièces dans leurs poches suite à mon explication de notre programme. Un travailleur français avait du mal à croire qu’il y avait 300 communistes organisés, même en Suisse. À chaque explication supplémentaire sur ce pour quoi nous nous battons et ce que nous faisons, il hochait la tête plus énergiquement. À la fin de la discussion, il m’a remercié, m’a donné 100 euros et a prévu de faire une collecte parmi ses collègues.

Ce n’était pas la première fois que je me trouvais dans ce train, mais c’était la première fois que j’osais approcher les gens. Mon expérience le montre : avec ce journal, tout le monde peut construire le futur PCR partout !